Daniel Biga né le 23 mars ( bélier ascendant scorpion) 1940 à Nice. Peintre, écrivain, poète de langue ( approximativement) française matinée d’occitan, nissard, rital, javanais, râles, borborygmes...e tutti chianti. Son écriture, pour reprendre un titre de son collègue Jean-Pierre Verheggen, pourrait se situer entre « Zut et zen». Ou bien encore il s’agirait suivant son ami Franck Venaille ( in « C’est nous les modernes» Flammarion) « (...) d’ une langue attrapée au lasso conduite au galop. Langue d’une communauté de terriens en quête d’une beauté enfouie sous l’écorce terrestre (...)». A publié près de quarante livres ou livrets « d’Oiseaux Mohicans» ( auto-édition1966) à «La séparation» ( Gros Textes - 2013) - en passant par Octobre, Né nu, l’Amour d’Amirat, Histoire de l’air, Eclairs entrevus, Le chant des batailles, Détache-toi de ton cadavre, L’Afrique est en nous, Le sauvage des quatre-chemins etc...etc... chez divers et courageux éditeurs dont Le Cherche Midi, Tarabuste, Cadex, l’Amourier, le castor astral, le dé bleu, etc... Voyageur au petit cours, amateur de la dérive quotidienne, pratiquant du tourisme de proximité, après vingt ans à Nantes ( il enseignait à l’Ecole des Beaux-Arts et présida « la Maison de la Poésie») et les marais de Brière il vit désormais à nouveau entre Nice et les montagnes d’ Amirat (vallée de l’Estéron) où il chante, danse, médite... ou soupire et se morfond en attendant que... Longtemps marginal par vocation, à jamais résistant par nécessité, demeuré humaniste et libertaire - malgré tout et sans aucune illusion sur l’homme ! - il souscrit toujours pleinement à la définition du camarade Robert Filliou : « l’art c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art » comme à l’affirmation du grand ainé William Carlos Williams: « le lieu du poème c’est le monde ». Dont acte. Et sa Poévie c’est le Conte ( et le compte) des jours ordinaires.
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